Bonjour tout le monde, c’est Marcel ! Alors je tombe sur une série d’articles plutot incroyables qui me font découvrir qu’il y a encore des esclaves en France, des gens que l’on force à travailler dans des conditions inhumaines ! Et quand l’un d’eux tombe de fatigue, il est sanctionné ! C’est inadmissible et je vais vous raconter tout ça !
Alors il y a quelques jours un avion de la ligne Paris-Ajaccio n’a pas pu atterir car le contrôleur aérien d’Ajaccio s’était endormi ! À priori c’est inadmissible, enfin ! Mais à l’étude des conditions de travail les choses sont bien différentes !
Les contrôleur aérien sont en effet les esclaves des temps modernes et font d’ailleurs grève très régulièrement pour tenter d’attirer l’attention des citoyens que nous sommes sur leurs conditions de travail inhumaines !
Par exemple, leur semaine de travail est de 32 heures, dont 8 heures de pauses obligatoires. Ils travaillent donc effectivement 24 heures par semaine, non mais vous vous rendez compte ??? De l’esclavage, il n’y a pas d’autre mot !
On comprend alors que de temps en temps certains craquent, ne pouvant supporter ce rythme inhumain. À Ajaccio donc il s’est endormi, terrassé par la fatigue. L’avion a attendu, et j’espère que les passagers seront informés des conditions de travail du responsable du retard !
Alors faut être complet et parler du salaire de ces forçats ! Pour de telles conditions de travail, pour 24 heures de travail par semaine donc, ces esclaves reçoivent en salaire moyen 8000 euros brut par mois, ça ne fait que 5100 euros net par mois une fois qu’on a enlevé les charges et les impôts ! Un salaire de misère pour ces exploités et c’est inadmissible ! Et en début de carrière le salaire est franchement minable, environ 5500 bruts par mois, soit à peine 3720 dans la poche après avoir enlevé charges et impôts ! Et en fin de carrière le salaire peut atteindre à peine 9000 euros NET cette fois !
Alors on ne peut que comprendre que ces esclaves fassent grève régulièrement, les contrôleurs français sont d’ailleurs responsables de 37 % des retards liés au contrôle aérien en Europe. Eux au moins ils se battent pour leurs droits et leurs salaires, non mais !
Alors qu’un pauvre homme écrasé de travail s’endorme moi ça me révolte et me fait dire que 24 heures par semaine c’est encore trop, beaucoup trop ! D’ailleurs l’état le sait puisque ces fonctionnaires ont le droit de prendre leur retraite à 59 ans, c’est bien qu’on leur reconnait des conditions de travail ereintantes !
Alors moi Marcel Berrichon je dis qu’il faut briser les cadences infernales imposées par les exploiteurs et le grand capital ! Une fois élu président (ou roi ou chef de poutsch, on s’en fiche) je vais changer tout ça, c’est promis !
« Marceeeel réveille-toi c’est l’heure de la soupe ! »
Houla qu’est ce qui s’passe ? Germaine qu’est ce qui s’passe ? Déjà 7 heures du soir ! Semble que moi aussi je me suis endormi, comprends pas, j’ai pourtant travaillé que depuis 5 heures ce matin avec la pause d’une heure à midi ! À peine 13 heures de travail dans la journée…
Je vieillis, je vieillis… Et ça me fait faire des rêves vraiment bizarres !
Allez, à la soupe !
A la revoyure !
Marcel Berrichon
Vous aimez mes articles ? Vous avez bien raison ! Abonnez-vous pour les recevoir par mail dès leur parution !






Le travail c’est la santé !
https://www.youtube.com/watch?v=B5VyRmrN0-Q&t=154s
Remplacer les contrôleurs aériens de l’ aviation civile par ceux de l’ Armée de l’Air.
en 1981, aux Etats Unis, les contrôleurs aériens s’etaient mis en grève pour de meilleurs conditions de Travail sur plusieurs mois, Ronald Reagan président à cette époque, excédé, avait menacé les grévistes qui ne reprendraient pas le travail, seraient licenciés et il l’a fait sur 15000 contrôleurs aériens, 11000 ont été licenciés du jour au lendemain, c’est l’armée qui avait repris le trafic en main, le temps de mettre de l’ordre.
Quand j’ai lu « La Dentellière d’Alençon » de Janine MONTUPET, je m’attendais à découvrir un superbe roman sur la vie des femmes sous Louis XIV. Je n’ai pas été déçue : superbe roman mi-magique mi-réaliste qui raconte la vie très très courte des dentelières sous le Roi Soleil.
Elles apprenaient à broder à 3 ans : pour cela elles étaient attachées à leur chaise pour apprendre à ne pas bouger pendant des heures – de 5 heures du matin à 23 heures – avec juste une écuelle de soupe ou de gruau, servie à midi sur leur établi. Elles ne pouvaient même pas se détendre ou courir pendant cette heure-là. Elles dormaient le plus souvent sous l’établi. Et ainsi se déroulait leur vie : entre l’établi et l’établi. Comme ces chiens qu’on tient à l’attache et qui ne peuvent jamais gambader. Mais en plus, on les rendait aveugles. A trente ans, elles devenaient aveugles ! La dentelle mange les yeux des belles fillettes. Si elles avaient eu un enfant, une fois devenu un homme, il s’occupait d’elles, sinon elles partaient à l’hospice et finissaient leur vie sur un grabas. Elles étaient exploitées à fond, de 4 h du matin en été, 5 h en hiver jusqu’au soir 23 h pour enfin se coucher. Le dimanche matin, la messe, l’après-midi, seul moment de repos qu’elles passaient à courir (enfin) à travers bois.
J’aimerais faire passer une année de cette vie à ces contrôleurs aériens : y survivraient-ils ?
Quand au salaire : les dentellières gagnaient juste de quoi ne pas mourir de faim : du gruau auquel elles ajoutaient un oeuf le dimanche. Elles donnaient toute leur vie à ces belles dentelles que les messieurs portaient au col ou aux poignets, et les dames en corsage, ou parfois pour Mme de Montespan, la fameuse favorite, des robes entières, des plus belles dentelles qui demandaient une cinquantaine d’ouvrières travaillant de jour et de nuit pendant deux ou trois ans, parfois cinq ans. Il fallait faire vite avant que la dame ne grossisse et qu’il faille rajouter de nouveaux pans de dentelles à la robe initiale… et perdre de l’argent car le prix de base n’était plus renégocié.
Elles recevaient une prime lorsqu’elles terminaient leur contrat avec leur patron, versée tout à la fin, avec une sorte de diplôme et elles montaient en grade, jusqu’à maîtresse-dentellière. Les maîtresse-dentellières étaient très chères parce que très rares. Souvent, elles mouraient avant d’épuisement ou de maladies pas soignées. Il y avait donc beaucoup d’orphelins qui venaient prendre la place de celles qui étaient « parties ». Comment une matière aussi noble, aussi belle pouvait engendrer autant de souffrances et d’esclavage ? Heureusement, sous Napoléon III, lors de la Foire Universelle, la machine à faire la dentelle fut exposée et soulagea la vie si terrible des pauvres dentellières. L’industrialisation préparait d’autres esclavages…
je pense que beaucoup aimeraient subir ce genre d’ esclavage
Bonjour Tout le monde
Merci Marcel, j’ai failli m’étouffer (de rire) en buvant mon chocolat
Non mais franchement quand on lit ça, les pauvres fonctionnaires écrasés par le travail et une chose est sure, la pendule ne peut pas être volée, ils ont tous l’oeil dessus
En tous cas pour les passagers , ils ont du prier qu’il y aie assez de kérosène vu qu’ils vont le plein au minimum !!
J’espère que le « dormeur » sera mis à pied voire pire
C’est carrément scandaleux quand on voit à combien ils sont payés pour le nombre d’heures, c’est vraiment à vomir !!
Quand les vrais travailleurs sont payés au lance pierre
Bonne journée, bon courage à ceux qui doivent sortir vu le merdier dehors
Le travail des contrôleurs aériens doit nécessiter une attention soutenue et ils ont une énorme responsabilité. D’accord, ils n’ont pas de cales aux mains ni ne risquent d’attraper la silicose, de là à dire qu’ils ne foutent rien…
Effectivement, on ne sait pas la raison de son endormissement, s’il prend des médicaments, manque de sommeil, mais en raison des risques, le contrôleur aérien ne peut pas être sur son poste de travail. Il faut vérifier que les effectifs soient bien à leur poste et sanctionner les arrangements d’ horaires où un contrôleur effectue le travail d’un collègue. Il y a déjà eu de graves manquements comme il y a une trentaine d’années, le contrôleur était responsable d’une collision aérienne entre deux avions. Quelques années plus tard, le parent d’une victime l’a assassiné.
Bonjour Normalement ils doivent être 2 pour éviter tout problème, où était le deuxième donc ?
Bonne journée
En effet, ils font leur boulot, mais delà à dire que ce sont des forçats, arrêtez de dire des co…..es!!!!!
Il s’agit de la collision aérienne d’Überlingen survenue le 2 juillet 2002 entre un avion russe et un avion cargo DHL. Un des contrôleur aérien s’était absenté mais au départ on a mis sur le dos le fait que soit disant les Russes comprenaient mal l’anglais, c’est facile. Mais quand la vérité a éclaté ou plutôt le scandale, les autorités aériennes de sont excusées. Me contrôleur aérien fut quelques temps plus tard assassiné par le père d’une enfant morte dans la tragédie.